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D'un élan primitif ...ils boivent un café,

où périclite leurs rêves, leurs cauchemars

et des bouts de vies choisis consciencieusement au hasard,

qu'ils font bouillir a feu vif et laissent divaguer.

 

Alors ils récupèrent, à la petite cuillère

au fond du cendrier, les miettes de leur pain quotidien

qu'ils laissent cristalliser en sonnets et quatrains,

tout en prenant bien soin que quelques pieds touchent encore terre.

 

Pendant ce temps, sans se presser ils alambiquent

quelques mélodies portées en mineur harmonique

Ils délayent, ils déglacent et passent à l'écumoire

et versant le substrat clarifié dans un fin entonnoir

 

Ils en enrobent les mots juste sortis frigo

Puis au bord de la tasse ils brisent leur égo.

Ils se fouettent, Ils se battent, et puis se montent en nerfs.

Pour se trouver enfin dans le pétrin, du savoir faire

 

« pétrissons, battons, pétrissons, fouettons, empilons, montons, démontons, bricolons,

retouchons, assaisonnons au plaisir des saisons cassons tout, recommençons !

façonnons, peaufinons, polissons, glaçons, vernissons, patinons.

Enfin passons le tout au feu des projecteurs 40 fois c'est tout.

C'est prêt !

A la bonne heure... »

Lou 

 

Danseuse, comédienne surréaliste et baroque, férue de chansons à texte, esthète, anarchiste planant dans les année 70, aficionada de Chabrol et desdictionnaires.... en papier.

Elle papillonne d'un rêve à un autre, offrant à qui s’intéresse à elle, tout ce qu'elle a et tout ce qu'elle n' a pas.

Dans le corps et la voix et par une violente douceur elle tente de signifier l'intensité des émotions par la force irradiante des fragilités de l'être,

en exprimant joie et douleur « à cru » sans mise en pli ,colère et désespoir « à terre » sans ornements ni piédestal.

La beauté monstrueuse de l'âme nue fichée dans la chair.

 

 

Musicien, poète, romantique, amateur de mythologie antique et urbaine,dévoreur de bande dessinée, de bande originales de films et de séries TV.

C'est un pur produit des années 80 dans sa folie des grandeurs et.... son bon goût.

 

Le matin, cruche bouillonnante d'un tourbillon de trublions nageant en logorrhée chronique, Mô scribouille pour ne pas imploser.

Le soir il joue les casse-muraille dans des ballades métaphoriques et passe au goulot compresseur, mots démodés et maux d'émotivité.

Mô chante pour ne pas exploser.

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